Le Brave Movement salue le soutien du Premier ministre au projet d'un Conseil des victimes

Ce soutien est “une étape essentielle dans la lutte pour mettre fin aux violences contre les enfants”.

L'annonce de François Bayrou devant une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale est une première étape dans la mise en place d'un conseil de victimes dont la mission serait de faire des recommandations de politiques publiques et de mesures pour mettre fin aux violences.

C'est la première fois que le chef du gouvernement français exprime son soutien à la mise en place dune telle entité.

“Ce dont je suis certain, c'est qu'il faut des victimes pour mieux écouter les victimes. Si je le peux, c'est ce que je proposerai - un conseil des victimes” aux côtés d'un Conseil scientifique et sous une autorité indépendante “à inventer”, a ajouté M. Bayrou évoquant le modèle allemand.

Mié Kohiyama, cofondatrice du Brave Movement et de BeBraveFrance:

“Nous saluons le soutien du Premier ministre au projet d'un Conseil de victimes. Grâce à leur savoir expériencel les victimes jouent un rôle majeur dans la lutte contre les violences commises sur les enfants. Un conseil national de victimes serait un organe essentiel pour valoriser cette expertise et renforcer les politiques publiques en matière de lutte contre les violences”

Pour Constance Bertrand, survivante française et porte parole du collectif de victimes de Saint Dominique de Neuilly-sur-Seine:

“Un conseil de victimes serait une initiative qui donnerait une voix et une place aux victimes. La mise en place d'un tel conseil marquerait un changement de paradigme et le début d'une nouvelle ère dans la protection de l'enfance”.

Le Brave Movement soutient la création de ces Conseils partout dans le monde en lien avec les experts et les responsables politiques afin de permettre:

• la participation active des victimes et survivant.e.s à l’élaboration des politiques publiques,
• un rôle d’alerte par les victimes et survivant.e.s à partir de leur expérience vécue,
• Briser les tabous et le silence autour des violences sexuelles sur les enfants.

Les victimes et survivant.e.s ont une expérience unique de celles et ceux qui ont subi des violences dans l'enfance. Ils peuvent identifier les défaillances des politiques publiques et des processus d'accompagnement.

L'objectif étant de permettre des politiques publiques plus efficaces et empathiques et correspondant aux attentes des personnes victimes.

Contact presse: Marek Pruszewicz [email protected] +44 7740 631769